Le Code du
rédacteur gentleman

Se comporter en parfait gentleman au quotidien, ça implique de respecter certaines règles : être poli, ouvrir la porte, enlever son chapeau en entrant quelque part, marcher du bon côté de la rue lorsqu’on est accompagné… En affaires, je suis mon propre Code du rédacteur gentleman : une poignée de principes stricts qui me permettent de livrer des textes avec rigueur et courtoisie.

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#1) Un rédacteur gentleman sait ce qu’il fait.

Je suis rédacteur agréé depuis 2016, un titre décerné par la Société québécoise de la rédaction professionnelle. Après qu’un dossier de candidature soit accepté, il faut réussir l’examen d’agrément : une épreuve d’écriture qui n’a lieu qu’une fois par année, dans un lieu clos et avec une limite de temps. C’est un gage de qualité qui confirme ma maîtrise du français, ma capacité à synthétiser l’information et ma tolérance aux délais serrés.


#2) Un rédacteur gentleman est toujours utile.

Même si le contenu de marque est une forme de pub, le bon contenu de marque n’est jamais juste de la pub. Je ne prends pas les lecteurs pour des épais. Lorsque je rédige un texte sur les REER, je mets en lumière l’importance de planifier sa retraite. Quand j’écris sur la mixologie et les cocktails, c’est pour illustrer que c’est à la portée de tout le monde. Même un texte plus « publireportage » pour un projet de condo aide les gens à se renseigner avant de décider où ils ont envie de vivre. Ce n’est pas rien.

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#3) Un rédacteur gentleman honore ses promesses.

J’utilise une combinaison d’agenda, de liste à cocher, de punch-clock et de rappels pour ne rien échapper. Quand je donne ma parole qu’un texte sera livré à temps, il l’est. Mieux encore : il m’arrive de livrer la marchandise d’avance.


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#4) Un rédacteur gentleman garde son sang-froid.

Je ne me vois pas comme un « Artiste avec un grand A », mais plutôt un « professionnel avec un p’tit P ». Tant que le ton demeure respectueux, je ne rouspéterai pas devant une demande de changements. Les corrections font partie du travail et celui qui paie mérite le dernier mot.


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#5) Un rédacteur gentleman est honnête.

Je ne me battrai pas pour chaque « deux points ou point-virgule ? », mais je n’hésiterai pas non plus à émettre mon avis de professionnel. Lorsque je sens qu’un changement demandé n’est pas dans l’intérêt du client ou qu’un projet s’aventure dans la mauvaise direction, je lève la main — explications et solutions à l’appui — pour y remédier rapidement.


#6) Un rédacteur gentleman écrit pour les autres et non pour lui-même.

Lorsque je représente une marque ou une autre personne, ma plume devient sa plume. À la manière d’un acteur, j’enfile les caractéristiques de cette nouvelle voix pour que le produit livré soit juste et authentique. Je suis tout à fait à l’aise à être rédacteur fantôme et ne pas signer la majorité de mes textes : ça ajoute au mystère ! La gloire et les prix littéraires, c’est bon pour les auteurs de best-sellers.

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#7) Un rédacteur gentleman prend son travail au sérieux.

Johnny Cash avait ses habits noirs. Mike Holmes a sa salopette. Moi, j’ai mon chapeau et mes vêtements vieillots. C’est mon uniforme de travail, c’est ce qui indique à mon cerveau qu’il est temps de passer en mode rédaction et de livrer un texte à la hauteur. Ça fait également des années que je suis sorti de mon sous-sol triste et sombre pour travailler dans un bureau commercial fermé, insonorisé et sans distractions.


#8) Un rédacteur gentleman sait s’amuser.

J’aime ponctuer mes courriels de blagues. De #hashtagsinutiles. Parfois même de GIF animés. Réviser mes textes à voix haute en m’inventant un personnage. Parce que les longues journées passent plus vite lorsqu’on y met du sourire.

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